2 mars 2008
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COMPLAINTE DU MENESTREL
A LA RECHERCHE DU PRINTEMPS
Je n’ai pas de prison
Je n’ai pas de maison
Je n’ai pas de saison
Et voilà ma chanson
Hélas !
Le jeune printemps attendu si longtemps
Est venu, mais il passe a mon insu, o trahison
Il s’efface
Je suis prisonnier de ce temps
Mon cœur est comme une maison
Qui attend le printemps
Quand je vais au balcon, j’aperçois ma jeunesse
Qui passe et passe !...
Mon cœur est mort à la mort ;
J’ai retrouve la paix de mon enfance d’or
Le printemps de mon cœur a refleuri dans l’ombre
Comme le rosier blanc qui sourit en octobre
Très douce est ma prison,
Dieu est dans ma maison
Je n’ai qu’une saison
C’était une oraison.